4ème de couverture :

Pour nous une seule histoire existait : celle de l'Humanité. Mais il y a eu LA rencontre. Et eux, les chats, ont changé à jamais notre destinée…

Comme un rendez-vous, chaque premier mercredi d'octobre, j'attends le nouveau roman de Bernard Werber, et je l'ai acheté le jour même de sa sortie, en octobre 2016.
J'ai assisté à la Masterclass de Bernard Werber le samedi 27 mai (voir mon article sur cette fabuleuse après-midi) et cela m'a donné envie de relire ce roman.

Bernard Werber, récidive dans ce livre en nous proposant le point de vue d'un animal. Comme un prétexte pour observer l'humanité sous un autre angle, il a choisi cette fois le chat, plus précisément une chatte nommée Bastet.

L'histoire se déroule à Paris, dans un avenir qu'on imagine assez proche, tellement il nous rappelle l'actualité que l'on traverse.
Bastet va rencontrer son voisin, un siamois, plutôt intrigant, Pythagore, qui a comme particularité, sur le haut du crâne, un port USB, « son troisième oeil ». Ce chat, va la mener sur les chemins de la connaissance. Parce que Bastet n'est pas une chatte comme les autres qui se contente d'être nourrie, de profiter de la vie sur le canapé. Non, elle s'intéresse à ce qui l'entoure, aux autres et elle souhaite par dessus tout communiquer avec les autres espèces, enfin avec un individu d'une espèce en particulier, sa servante, et non pas sa maîtresse comme nous aurions tendance à la dire…

Les deux chats vont évoluer dans un environnement humain qui devient hostile : terrorisme, attentats, guerre, comportements déviants, pénurie, ce qui les obligent à s'adapter pour survivre. Leur avantage ? Les connaissances incroyables de Pythagore, connaissances qu'il peut obtenir via son troisième œil, notamment en se connectant à internet. Mais Bastet dirait si elle le pouvait que leur avantage est sans aucun doute le fait qu'ils soient des chats, des êtres supérieurs.

Nous découvrons au début du roman, une chatte absolument insupportable et prétentieuse. Je crois que si les chats pouvaient parler, c'est certainement le genre de discours qu'ils feraient. C'est d'ailleurs ce qui déstabilise au départ. On aime, aimer les héros, mais là, être dans la tête d'un chat, qui a une très haute opinion d'elle-même et qui considère les autres avec dédain, c'est compliqué. Il faut donc un petit temps d'adaptation. Passé ce cap, on apprécie la lecture et Bastet aussi.

On peut aborder ce livre via 3 axes :

• la lecture plaisir. Un écrit divertissant, une bonne histoire, des personnages bien construits et la patte Werber, celle qu'on aime retrouver, pas besoin de plus pour être embarquer dans l'histoire.
• la lecture curieuse. Pour ceux qui veulent sortir d'une lecture, riche de connaissances et de culture : histoire, sciences… Il y en a pour tous les curieux.
• la lecture philosophique qui ouvre une réflexion sur l'humanité, les relations inter-espèces, les religions, le terrorisme, la force de la connaissance et de la culture, sur l'avenir possible ou probable et sur ce que nous pourrions changer à notre échelle pour agir sur le futur… Oui, oui tout ça en partant du point de vue d'un chat.

Mais une grande question s'est posée quand j'ai refermé le livre… M Werber, y aura-t-il une suite ?

J'ai vraiment passé un bon moment de lecture (enfin deux :p ) et en refermant le livre j'ai regardé certaines choses un peu différemment. Si vous connaissez Werber, vous ne serez pas déçus, et si vous souhaitez le découvrir à travers ce roman-ci, vous ne serez pas déçus non plus.

et vous, qu'en avez vous pensé ? Dites le moi, là en dessous, en commentaires.