Depuis l'au delà de Bernard Werber
Depuis l'au delà / De Bernard Werber
Editions Albin Michel
Roman – enquête policière
448 pages
4ème de couverture :
Je me nomme Gabriel Wells. Je suis écrivain de romans à suspens. Ma nouvelle enquête est un peu particulière car elle concerne le meurtre de quelqu'un que je connais personnellement : Moi-même. J'ai été tué dans la nuit et je me demande bien par qui. Pour résoudre cette énigme j'ai eu la chance de rencontrer Lucy Filipini. En tant que médium professionnelle, elle parle tous les jours aux âmes des défunts. Et c'est ensemble, elle dans le monde matériel, moi dans le monde invisible, que nous allons tenter de percer le mystère de ma mort.
La citation du roman :
Apprécions ce que nous avons plutôt que de vouloir ce que nous n'avons pas. Chaque vie est unique et parfaite à sa façon, il n'y a pas besoin de la comparer à une autre, il faut juste essayer d'en tirer le meilleur parti.
Bon, je crois que tout le monde le sait maintenant, chaque année, premier mercredi d'octobre, j'ai un rendez-vous que je ne peux manquer, la sortie du nouveau Bernard Werber. Alors je n'ai pas dérogé à la règle cette année. En plus l'auteur avait publié les premières pages sur roman sur Facebook, un super teasing qui a rendu l'attente encore plus difficile !
L'histoire
L'histoire se déroule donc à Paris, mais pas que... Gabriel Wells, auteur de romans policier se réveille un matin avec l'idée d'un nouveau roman en tête. Animé par son envie d'écrire, il ne prend pas le temps de déjeuner et se rend au bistrot où il a l'habitude d'écrire, sauf qu'en route il se rend compte qu'il ne réagit à aucune odeur, s'en inquiète et décide alors d'aller plutôt chez le médecin. Dans la salle d'attente du médecin, il s’aperçoit que ce dernier lui prête aucune attention et ne comprends pas. Lucy Filipini, qui s'apprêtait à sortir du cabinet, décide d'intervenir et de lui dire la raison pour laquelle le médecin ne le reçoit pas, ne le voit pas, tout simplement parce qu'il est mort.
Passé le choc et l'acceptation de la nouvelle, Gabriel Wells est convaincu d'avoir été assassiné et veut découvrir qui est le responsable, pour cela il entreprend de convaincre Lucy, la seule personne qui l'entend, de l'aider à enquêter sur sa propre mort. L'enquête nous emmène alors de paris à Londres en passant par Genève, ici bas ou dans l'au delà.
Mon avis
Alors plusieurs sentiments après la lecture de ce roman.
D'abord si vous souhaitez commencer par un Werber, vous pouvez commencé par celui là, j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire. L'idée d'une enquête policière depuis l'au delà c'est assez originale, même si on ne peut s'empêcher de penser à Ghost quand on commence la lecture, mais bien joué, BW en fait référence dans le texte et hop ça déparasite rapidement la pensée et on se laisse emporter.
L'histoire est construite comme un roman policier, il y a un cadavre, a-t-il été tué ou non ? Comment est il mort ?… jusqu'au dénouement final. Surprenant, j'ai même relu un passage pour voir ce que j'avais loupé pour découvrir la vérité. C'est difficile de faire une chronique, je dois peser chaque mot pour ne rien dévoiler.
Comme dans chaque roman, j'ai assouvi ma curiosité par les connaissances historiques et scientifiques distillés tout au long du roman par la « copie » de passages de la fameuse Encyclopédie du savoir Relatif et Absolu d'Edmond Wells. Et j'avoue avoir été regardé sur le net à la fin de la lecture pour vérifier ou approfondir certaines informations. Que l'on soit croyant ou non de ces pratiques, cela est très intéressant d'apprendre sur l'histoire du spiritisme, du culte de l'au delà à travers les âges.
Et puis, pour avoir rencontré Bernard Werber et avoir participé à ses Masterclass, j'ai eu l'impression de lire un livre intime, sur l'homme, pas seulement l'auteur, mais Bernard Werber comme il est en tant qu'homme qui écrit.
Il s'est un peu dévoilé à nous lors de ces rencontres. J'ai eu le sentiment qu'il se livrait à ses lecteurs, j'ai reconnu des propos mais il a été plus loin sur sa vision de l'écriture, du monde littéraire, les éditeurs, les critiques, les écrivains de tout genre, ses peurs, ses fantasmes d'écrivains et de lecteurs aussi.
Et puis, que serait un roman de Bernard Werber sans message qui ouvrirait une réflexion sur une philosophie de vie ? Évidemment, celui-là n'en est pas dépourvu, il en a même plusieurs.
J'ai retrouvé quelque chose du Rire du Cyclope que j'avais vraiment beaucoup aimé, une structure, une ambiance, un rythme, ce roman est souvent celui que je recommande en première lecture pour ceux qui me demandent, je peux désormais tout à fait proposer Depuis l'au-delà maintenant. J'ai passé un très bon moment de lecture et de découvertes, bref tout ce que j'aime chez cet auteur, le plaisir est renouvelé chaque année.
je vais mettre une note, même si le maître n'aime pas les notes, mais c'est le jeu du blog. ALors oui un 8, c'est une très belle note puisque j'ai vraiment adoré ce bouquin, mais il n'est pas mon préféré de l'auteur, alors je ne peux pas lui donner la même note.
j' ai adoré ce livre d' autant plus que j' ai connu la dame qui a inspiré le personnage de la médium
vous dites : " j'ai même relu un passage pour voir ce que j'avais loupé pour découvrir la vérité. " quel passage s'il vous plait ? je suis un peu perdu sur la fin, et très intrigué par le personnage du " meurtrier "...merci d' avance
vous pouvez me répondre par mail , je vous en serait reconnaissante
Ok je t'envoie un mail pour te dire quels passages ;)
Cette médium avait l'air d'être une femme très intéressante pour ce que j'ai su d'elle.