de Delphine de Vigan
Poche: 194 pages
Editeur : Points (18 janvier 2007)

4ème de couverture :

Quarante-cinq ans, une femme, deux enfants, une vie confortable, et soudain l'envie d'écrire, le premier roman, le succès, les lettres d'admirateurs... Parmi ces lettres, celles de Sara, empreintes d'une passion ancienne qu'il croyait avoir oubliée. Et qui va tout bouleverser. Au creux du désir, l'écriture suit la trajectoire de la mémoire, violente, instinctive, et trompeuse.

J'ai reçu ce livre en cadeau, avec un autre de la même auteure « Les heures souterraines ». J'ai décidé de commencer par celui-ci.

C'est l'histoire d'un auteur, qui a connu le succès avec son premier roman et qui cherche à écrire le second avec les doutes qui l'accompagnent. Il est marié, deux enfants, un boulot, et la vie suit son cours ponctuée par interview et articles de magazine. Parmi les lettres d'admirateurs, il en reçoit une, chez lui, directement adressé à lui et non pas à son nom de plume. Le trouble puis le désir, et sa vie va progressivement changer. Il retrouve le désir profond d'écrire, la pulsion. A mesure que son livre avance, au rythme des lettres qu'il reçoit, il s'enferme dans une relation passée, et laisse mourir sa vie de famille, sa relation avec sa femme, sa vie social, et lui même. Tandis qu'on voit le correspondante se reconstruire à chaque lettre.

Très sincèrement ce n'est pas mon style de lecture. Cela se lit vite, en plus Delphine de Vigan ajoute un petit cliffhanger grâce aux lettres que reçoit Marc/ et que j'ai été curieuse de lire. Mais voilà, je trouve que pour une histoire contemporaine qui s'inscrit dans la réalité, c'est assez surréaliste ce type de relation… C'est une histoire sombre. Je n'ai pas pris de plaisir.

Ce que j'en pense : Ma note, une première mais je ne vois pas comment je pourrai mettre honnêtement autre chose. 3 cœurs. Ça se lit vite, ça se lit bien, le style est vraiment bon mais l'histoire ne m'a pas du tout emporté, je n'ai pas aimé les personnages, je ne me suis pas attachée à eux du tout. Il m'a véritablement manqué quelque chose.